La Réunion vue des airs

Comme prévu, voici le premier d’une série de posts consacrée à la Réunion où je viens de passer un mois. La Réunion est une île très montagneuse avec un sommet le piton des neiges qui culmine à plus de 3000 m d’altitude. C’est un paradis pour randonneurs qui s’apprécie pour son arrière pays montagneux, il s’apprécie d’autant plus en prenant de la hauteur. A cette occasion, on a testé trois supports différents, l’hélicoptère, l’ULM et le parapente. Les plus sportifs sont clairement l’hélicoptère et le parapente, l’ULM est plus tranquille et permet de prendre le temps d’apprécier le paysage. Voilà une vidéo qui synthétise tout cela :

Tout d’abord l’hélicoptère, on peut déplorer le bruit qu’ils font quand on est au fin fond du cirque de Mafate, le matin c’est un ballet d’hélico dès 7h du mat qui résonne dans tout le cirque. Ça gâche quelque peu le plaisir, mais on ne crache pas dans la soupe, il faut reconnaître que c’est un excellent support pour découvrir l’île et notamment ses coins les plus inaccessibles. Pour notre visite, on est passé par l’association CIEL 974 qui dispose d’un Écureuil et d’une magnifique Alouette II en parfait état de vol. Le départ se fait au fond de la vallée encaissée de l’Entre-Deux avec une remontée le long des remparts vers le col du Dimitile qui surplombe le cirque de Cilaos avec à la clé des sensations garanties en plongeant littéralement dans le cirque.

Le cirque de Cilaos en passant le col du Dimitile avec le piton des neiges en face

Survol du cirque, puis descente ensuite vers la cascade de grand bassin puis rase motte dans les gorges du bras de la plaine et retour à l’Entre-deux.

Survol du gite l’îlot paradisiaque

Le vol malgré sa courte durée procure des grandes sensations et son quota de dose d’adrénaline avec la proximité des remparts et le vol rasant dans les gorges. Adepte des jeux de foraine, vous serez servis !

Pour ce qui concerne l’ULM, on est passé par Air aventures. Les ULM récents ne ressemblent plus aux assemblages de toile et de tubes métalliques d’antan, ce sont maintenant de véritables petits avions bien plus sécurisants et confortables. De part leur nature, ils sont censés pouvoir rentrer en planant, de fait ils volent relativement haut, c’est donc une manière d’apprécier tranquillement et paisiblement les paysages, d’autant plus qu’on est tout seul avec le pilote.

Survol du piton de la Fournaise en ULM

Pour le parapente, on a fait appel aux services de Bourbon Parapente sur la commune de Saint Leu. Les vols se font dans « les hauts » au départ de la commune des Colimaçons à 800 m d’altitude et se terminent sur la plage de Saint Leu à côté du site de l’observatoire des tortues marines de Kélonia. Contrairement aux deux supports précédents, on est frappé par le silence, on en apprécie pas moins la beauté des paysages. En courte finale, ça peut être plus sportif, le pilote peut se permettre quelques petites figures.

Certes quel que soit le moyen c’est plutôt onéreux, s’il fallait choisir entre les 3 supports, l’ULM présente certainement le meilleur rapport qualité prix / temps de découverte même s’il reste moins sportif.

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