JE L’AI FAIT

Je reviens à peine du marathon de PARIS Paris JE L’AI FAIT j’ai bouclé les 42,195km en moins de 3h, 2h57’44 » à mon chrono. J’attends les résultats officiels, le site est down actuellement, niveau chrono je pense avoir fait un peu moins, et j’espère être classé dans les 1000 premiers.
Ma stratégie a été gagnante, je suis parti dans le bon groupe de temps, ceux qui avaient pour objectif de faire moins de 3h, du coup j’étais à moins de 50m du départ, j’ai pu commencer la course en maintenant une moyenne élevée, de toute façon je n’avais qu’à suivre le rythme du peloton qui était soutenu, j’ai été aidé également par le fait que je n’ai pas connu le phénomène de bouchon comme les années précédentes. J’ai bouclé le semi marathon autour de 1h22-23m. Je savais que je pourrais maintenir difficilement ce rythme pendant toute la course, et comme prévu début de fatigue autour du 30km et le gros coup barre au 35km mais avec l’avance accumulée même avec une moyenne en chute libre j’ai pu boucler en dessous de 3h. Je me dis qu’avec le même rythme j’aurais pu boucler en moins de 2h45! Mais pas de regrets.
Contrairement à l’an dernier, on a eu une météo idéale, avec une température oscillant entre 4 et 7° avec quelques rares apparitions du soleil et pas un brin de pluie fort heureusement.
A part ça l’ambiance est formidable, avec le prénom affiché sur le dossard, on est apostrophé sans cesse pour vous encourager, c’est très motivant, c’est grâce à ces encouragements que j’ai pu puiser au fond de moi autour du 38km pour terminer la course, j’ai été littérralement porté par la foule.
Mise à part mes jambes qui se sont petit à petit transformés en deux bouts de bois douloureux à partir du 35km, aucune défaillance à déplorer, pas de crampe, pas de point de côté, souffle nickel, rien à signaler du côté de l’estomac. Comme quoi l’entraînement et le régime alimentaire des derniers jours ont été payants.
Quelques rencontres qui m’ont marqué, celle d’un coureur américain qui poussait son gamin d’un an à peu près dans une poussette ! On a franchi la ligne du semi au même moment, c’est pour dire qu’il avait un bon rythme. Celle avec Lee un petit bout de femme d’à peine 1,55m que j’ai suivi pendant plusieurs km autour du 30km, elle m’a définitivement largué passé le 35km. Autour du 35km justement, je me suis fait doubler par un Laurent Jalabert incroyablement frais, j’ai été filmé à ce moment là, j’ai tenté vainement de masquer la grimace de douleur pour faire un sourire qui devait paraître bien crispé.
A présent, je suis cassé comme pas possible, ça me fait mal de partout et il me faudra des jours pour m’en remettre, je me dis que cette épreuve est inhumaine même si la joie de terminer, de s’être dépassé et de faire un bon temps est indescriptible et difficilement compréhensible pour les non sportifs, je me dis encore plus jamais ça… jusqu’au prochain.

Enduit du portail et de l’escalier

J’ai profité de la présence d’artisans qui réalisaient l’enduit de la maison de mon voisin pour leur demander de faire celui de mon portail et de l’escalier. J’en ai eu pour 250€ tout compris (main d’oeuvre et fourniture), ils doivent également me fournir les pots de peinture de la même couleur de la maison au prix artisan avec laquelle je peindrai le muret de clôture.

Voilà le travail pour le portail

Enduit du portail

Ils l’ont fait en deux couches. Il me manque plus qu’à peindre les chapeaux des piliers et à peindre toute la longueur des murets attenants. Pour mémoire voici la page sur mon site perso sur la construction du portail.

Et voilà pour ce qui concerne l’escalier

Enduit de l'escalier

Il me manque plus que carreler, je compte prendre du carrelage en terre cuite et faire les pieds de marche en bois, ils déborderont légèrement sur l’enduit. Pour mémoire voici la page sur mon site perso sur la construction de l’escalier.

Robert Harris – Imperium

Je viens de finir mon dernier poche à savoir Robert Harris – Imperium c’est l’histoire romancée de l’homme d’état romain Ciceron racontée par son secrétaire particulier Tiron. Les évènements relatés sont authentiques mais sous la plume de Robert Harris ils prennent forme, s’animent et rendent la lecture bien plus attrayante qu’un austère livre d’histoire.

On est plongé dans la vie quotidienne d’un homme politique romain entre intrigue, manoeuvre, lutte d’influence, patriotisme et corruption. On y croise des personnages qui ont laissé une forte empreinte dans l’Histoire comme César ou Pompée. Le livre balaye la vie du célèbre personnage du début de sa carrière d’avocat jusqu’à sa nomination au titre de consul (imperium). Finalement à la lecture de ce livre on peut se dire que les luttes politiques actuelles même si elles sont plus policées ne sont pas bien éloignées de celles de ces temps lointains.

Imperium

Du même auteur je recommande fortement Fatherland, l’action se situe en 1964 20 ans après la victoire de l’Allemagne nazie ! A un moment où elle s’apprête à faire alliance avec les USA de Kennedy… Un formidable roman.

Je recommande également pompei l’histoire romancée des derniers jours de la célèbre cité. Un autre excellent livre.

Et pour finir, toujours du même auteur archange un roman qui met en scène le fils caché de Staline éduqué pour reprendre en main son pays avec la poigne de son père. Un thriller vraiment haletant.

Bref vous aurez constaté que j’apprécie tout particulièrement les oeuvres Robert Harris sans doute parce que la trame historique est constante et que j’apprécie particulièrement tout ce qui touche à l’Histoire.

Entraînement marathon

Je n’ai guère plus qu’un peu plus de 2 semaines pour le marathon de Paris le premier week end d’avril, ce week end j’ai dépassé les 500km d’entraînement depuis début janvier. A vrai dire je me hate de faire cette course, car les séances d’entraînement que je m’impose commencent à devenir pesantes. Il faut dire que je vise un objectif de temps particulièrement ambitieux à savoir moins de 3h, je dois donc me donner les moyens pour y arriver notamment en travaillant les fractionnés que je n’apprécie pas vraiment.

Pour l’entraînement j’alterne les séances de course rapide (1h à 15km/h), les semi marathons (à une moyenne de 14km/h) et les séances de fractionnné, ça fait à peu près 4 à 5 séances par semaines. Entre le boulot, le bricolage à la maison, pas facile de caser tout ça.

J’attaque les joints

J’ai été stoppé net dans la pose des pierres du dallage de la piscine par la courroie de la bétonnière qui a laché. Du coup contraint et forcé en attendant de trouver une courroie de rechange, j’ai commencé les joints. Pour la technique contrairement à ce que j’ai pu trouver sur le net, pour le dosage c’est du classique 1 dose de ciment, 3 doses de sable fin, j’évite de le faire trop liquide car même si ça facilite la pose, ça favorise également l’apparition des fissures. Je procède par petite gachée, je bourre d’abord les joints en étalant grossièrement,  je nettoie ensuite les pierres puis je reviens sur les joints avec une truelle langue de chat. C’est la phase de nettoyage qui est la plus pénible car il faut changer l’eau très souvent et ça détruit les éponges qui partent ensuite en lambeau. Au bout d’une après midi de travail j’ai réalisé quelques m2.

Joint

Ca donne enfin un petit air de travail achevé.

Le Vasa

J’suis allé cette semaine en Suède pour le boulot, juste avant de sauter dans l’avion je me suis permis d’aller au moins voir le musée qui abrite le Vasa.

Le Vasa est un authentique vaisseau de guerre du XVIIeme siècle, c’est une pièce unique qui est dans un exceptionnel état de conservation. Son histoire n’est pas classique, lancé en 1628 il a coulé dans la foulée suite à un gros problème de conception qui l’avait rendu intrinsèquement instable. Il est resté englouti dans la vase en plein coeur de Stockholm durant plus de 3 siècles, jusqu’à ce qu’on le retrouve et qu’on le renfloue au début des années 60. Il a fallu des décennies pour lui faire subir un traitement permettant de le conserver en dehors de l’eau et le présenter au public. Le musée qui a été construit autour du bateau a ouvert en 1990 et est le musée le plus visité de toute la Scandinavie.

Outre le bateau lui même, une quantité impressionnante d’objets de toute sorte retrouvés dans l’épave est également exposée dans le musée qui est plongé dans une lumière tamisée. Du fait du peu de lumière mon appareil photo numérique m’a quasiment foiré toutes mes photos 🙁 j’en ai sauvé à peine quelques unes du désastre dont celle-ci qui montre le flanc du bateau.

Le flanc du Vasa

plusieurs raisons peuvent expliquer le remarquable état de conservation du bateau:

  • le fait qu’on ne trouve pas en mer Baltique le ver sous marin qui mange le bois, la teneur en sel étant beaucoup trop faible
  • la vase qui recouvrait l’épave, l’a protégée également de l’oxygène
  • la faible température de l’eau (inférieure à 5°)
  • les faibles courants qui ont préservé la structure de l’épave

pour en savoir plus sur l’épave, je vous recommande la page qui lui est consacré sur wikipedia.

Dallage de la plage de la piscine

Je suis pas loin d’arriver à la moitié de mon chantier, j’ai eu un gros coup d’arrêt pendant les vacances de fin d’année du fait d’une fichue grippe mais j’ai bien rattrapé mon retard et je reste dans les clous niveau planning. Voilà une petite photo pour illustrer le tout.

Plage de piscine

Ca reste un travail de fourmi, je ne veux pas placer les pierres à la volée telles qu’elles me tombent sous la main, j’essaye de reproduire des motifs, faire des forme et forcément ça prend un temps fou. Cela dit j’ai bien amélioré ma technique et j’arrive à aller relativement vite. J’espère qu’une fois le chantier terminé on verra la différence et je ne regretterai pas de n’avoir pas choisi la facilité.

Le système Flosse

L’autre jour j’ai lu un très bon article dans le monde qu’on peut trouver en ligne par ici. Il avait pour objet la mystérieuse disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud surnommé JPK en Polynésie Française en 1997. Longtemps on a cru à un suicide voire un crime passionnel mais des faits récents peuvent laisser supposer qu’il ait été supprimé par des hommes du GIP (Groupement d’Intervention de la Polynésie) à la solde de Gaston Flosse alors président du gouvernement de Polynésie.

Sans vouloir porter un jugement sur cette affaire , elle met en exergue le système Flosse, toute la vie politique, économique et même judiciaire est basée sur un système d’influence et de copinage mis en place par Gaston Flosse avec la bienveillance et le silence coupable de l’état français (Jacques Chirac et le parrain d’un fils à Gaston Flosse, ceci explique peut être cela…).

Ca me rappelle mes années à Tahiti où de part mes fonctions professionelles j’avais de nombreux contacts avec les services du gouvernement local. J’avais affaire à des responsables bien placés dans l’administration locale qui étaient totalement incompétents mais qui avaient été placés par Flosse pour pouvoir tenir toute l’administration et la mettre à son service unique. A l’époque il faut savoir que les millions que la France reversait à la Polynésie chaque année, une certaine (grosse) partie repartait dans les poches de Flosse et de ses amis au travers de marchés bidons, les détournements étaient flagrants, je me souviens de cette route que Flosse faisait bitumer au fin fond des Tuamotu parce qu’elle desservait l’une de ses multiples propriétés.

Maintenant que les indépendantiste d’Oscar Temaru ont pris le pouvoir, je ne suis pas sûr que les choses aient beaucoup évolué, notamment pour le malheureux polynésien de base qui est loin de profiter de la manne providentielle versée annuellement au titre des réparations suite aux essais nucléaires.

Mise à jour de FUNIX

J’ai fait (enfin) une mise à jour de Funix, il faut dire qu’en ce moment je manque de temps pour me consacrer à linux, je profite de mes congés et du sale temps qui m’empêche de bricoler à l’extérieur pour mettre à jour mes configurations logicielles.

La mise à jour concerne donc essentiellement les pages multimédia à savoir
– page outils de base pour la vidéo, passage à flac 1.2.1, faad2 2.6.1, libtheora 1.0beta2, libquicktime 1.0.1, et mjpegtools 1.9.0rc3
– page outils de base pour piloter un caméscope, passage à libraw1.3.0 et libdc1394 1.2.2
– page conteneur vidéo, passage à mkvtoolnix 2.1.0
– page transcodage, passage à transcode 1.0.4 et avidemux 2.4
– page lecteur vidéo, passage à libdvbpsi5 0.1.6, vlc 0.8.6d, xinelib 1.1.8 et MPlayer 1.0rc2
– page piloter une webcam, passage à gspcav1-20071224, motion 3.2.9, amsn 0.97 et Mercury 1.9
– page montage vidéo, passage à kdenlive 0.5-1, LiVES 0.9.8.7 et kino 1.2.0, rajout d’un tutorial pour kdenlive

J’ai mis à jour des documents téléchargeables au format pdf suivants (prises en compte des modifications ci-dessus)
– vidéo sous linux
– piloter une webcam

Tout cela à découvrir sur le site FUNIX.

Montage vidéo avec kdenlive

J’ai installé la dernière version de kdenlive la 0.5. C’est une version enfin utilisable, j’ai réalisé un montage complet de la capture à l’exportation du fichier final. J’ai bloqué sur deux points, pour la capture d’abord, j’arrive bien à voir les images issues de mon caméscope firewire, mais pas moyen d’enregistrer quoi que ce soit, il faut que je passe par kino ou dvgrab pour pouvoir enregistrer, je recharge ensuite les fichiers avec kdenlive. A part ça je n’ai pas réussi à remplacer la bande son par une autre, c’est un peu ennuyeux.

Pour le montage proprement dit, c’est pas très compliqué et relativement intuitif, par contre je saurais pas dire si c’est plus simple que kino sur ce point là, c’est équivalent à mon avis. Pour l’instant il n’y a pas beaucoup d’effets et transitions mais je pense que ça ne devrait pas tarder à s’enrichir. Voilà un screenshot :

kdenlive

Je n’ai rencontré aucun bogue, les fonctionnalités s’enrichissent, c’est assez encourageant, si le rythme de développement continue, ça promet un soft très efficace.