DĂ©cidĂ©ment, après des mois de disette j’enchaĂ®ne 2 sessions en quelques jours, j’en ai le corps tout meurtri et les mains encore bien douloureuses. Je n’ai pas rĂ©sistĂ© au petit matin en entendant le vent souffler dans les arbres. J’ai abrĂ©gĂ© prestement la grasse mat’ pour me retrouver Ă l’eau dès 9h. A cette heure-ci, pas grand monde Ă l’eau du cĂ´tĂ© de la presqu’Ă®le de Giens, si ce n’est quelques kiters et planchistes allemands qui dĂ©barquent par paquet de dix dans leurs grands camping cars et qui squattent le bout de route qui dessert les plages de la presqu’Ă®le.
Cette fois-ci j’ai eu la main heureuse dans le choix de voile, tip top avec ma 4m². A 9h, l’air avec le mistral aidant Ă©tait plutĂ´t vivifiant ! Mais bon, pris dans l’action on oublie vite, ce n’est que quand on n’arrive plus Ă mettre ses pieds dans les footstraps faute de sensations qu’on se dit qu’il est temps de rentrer.
J’ai tracĂ© tout de suite du cĂ´tĂ© du haut fond du passe pied, et effectivement les sĂ©ries de vague Ă©taient bien lĂ , mais contrairement Ă l’autre jour, ça ressemblait Ă pas grand chose et c’Ă©tait loin d’ĂŞtre glassy, mĂŞme s’il y avait de bons tremplins de temps Ă autre (on se contente de peu dans le sud…). Je suis restĂ© pendant longtemps seul Ă faire des bords sur place avant d’ĂŞtre rejoint en fin de matinĂ©e. Vers la fin de matinĂ©e justement, le vent a considĂ©rablement forci, j’Ă©tais Ă la ramasse en 4m², il aurait fallu que je change contre ma 3,4m², mais vu que le froid avait eu raison de mes extrĂ©mitĂ©s, il Ă©tait temps de rentrer. J’ai d’ailleurs bien galĂ©rĂ© pour rentrer plein largue avec un clapot pas possible et complètement surtoilĂ©, ce n’Ă©tait plus de la navigation mais de la survie.
J’ai pris le temps de monter vite fait quelques minutes de navigation avec kdenlive sous linux, j’ai placĂ© la vidĂ©o sur mon compte youtube.
PS: dĂ©solĂ© pas de son, youtube me l’a dĂ©sactivĂ©, j’aurais du mettre du mozart au moins je n’aurais pas eu de soucis de droit d’auteur…