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Visualiser ses traces gps avec viking

Jusqu’à présent j’utilisais Turtle Sport pour visualiser et archiver mes traces GPS, mais depuis mon passage à Mageia 8 j’ai une erreur java et il ne lance plus. Vu que la dernière version a maintenant 4 ans, je crains qu’il ne soit plus maintenu.

Turtle Sport

Alors certes il existe des applications en ligne, donc GPS Visualizer dont je me sers beaucoup, mais l’analyse est assez sommaire et je n’ai pas trop envie que mes traces se retrouvent sur je ne sais quel serveur.

Du coup j’ai trouvé un autre logiciel qui pouvait me convenir, il s’agit de Viking qui continue, lui, à être maintenu. Alors certes, on n’a pas l’image en fond d’écran, il ne prend en natif les fichiers .FIT de mon garmin, mais l’analyse est complète et il possède de nombreuses extensions qui me restent à découvrir.

Viking GPS data editor and analyzer

A propos de la trace GPS qui est affichée sur la copie d’écran ci-dessus, il s’agit d’une sortie avec un groupe de 4 voiliers J/80 au départ de Brest vers Camaret, au près en remontant le vent de Brest à Camaret puis descente sous spi avec des pointes à 13 nœuds au retour.

J/80 devant la tourelle du Mengant dans le goulet de Brest

Windsurf dans le lagon breton

Ce n’est pas tout à fait les tropiques, mais quand même par moment le Finistère y ressemble beaucoup et notamment quand on navigue sous le soleil dans une baignoire d’eau translucide sur fond de sable comme on peut le voir sur cette vidéo.

Le spot se situe au niveau de la plage de Corn Ar Gazel à Saint Pabu, à l’embouchure de l’Aber Benoît. Même si le spot marche avec plusieurs orientations de vent et hauteurs de marée, les conditions idéales sont clairement le vent de nord-est par marée basse. Généralement ce vent est généré par un anticyclone et se conjugue le plus souvent avec un grand ciel bleu, il se renforce régulièrement vers 16h à la faveur d’un thermique. Par grand coefficient, une bande de sable se forme et on peut naviguer tout le long en rentrant dans l’Aber, c’est tout simplement fantastique, sur l’image de la vidéo on peut distinguer l’axe de l’Aber en bleu foncé.

Niveau force du vent, c’était pas fabuleux, un léger 4bft avec des couloirs de vent et des trous de vent quand on est masqué par l’île Garo, j’étais limite avec ma voile de 6.6m², le waterstart n’est pas toujours possible surtout avec une voile de 4cambers avec un fourreau large, d’ailleurs j’ai mis dans la vidéo une séquence de lever de voile pour le moins acrobatique avec un flotteur de seulement 91l.

Techniquement c’est filmé avec une caméra embarquée GoPro Hero9 Black en mode 2,7K, 60 images par seconde et SuperView avec le mode de stabilisation Boost activé. Avec une caméra fixée dans trois positions successives dans le dos sur une perche en mode 3ème personne, sous le wishbone et devant le wishbone. C’est monté sous linux avec kdenlive.

GoPro Hero 9 Black

Finalement quelques mois à peine avoir acheté une Hero 8 comme je l’indique dans ce post, j’ai craqué pour la dernière version la Hero 9. En fait il y a quelques évolutions qui m’ont fait franchir le pas et à vrai dire je ne les ai pas encore toute explorés faute de conditions valables.

Je ne ferai pas la liste de toutes les évolutions qu’apporte cette caméra, on trouve beaucoup d’articles ou de vidéos youtube assez bien faites sur le sujet. Par exemple cet article de lesnumériques ou ce test sous youtube. Mais le mieux c’est quand même que je les teste par moi même. Ce matin donc j’ai testé l’option de maintien de l’horizon, le système de stabilisation intégré se débrouille pour recaler l’image pour faire en sorte que l’horizon reste stable. J’ai testé ça en windsurf avec la caméra fixée à mon casque et le moins qu’on puisse dire et que le support n’est pas vraiment stable et il bouge beaucoup et pourtant le résultat est bluffant comme on peut le voir dans cette courte vidéo.

Alors certes on pourra encore chipoter que l’horizon n’est pas continuellement bien droit, mais ma tête ne l’était pas non plus, elle n’arrête pas de bouger !

Pour les curieux voilà à quoi ressemble ma fixation de casque.

GoPro Hero 9 Black

Même si la GoPro depuis la version 8 est censée être étanche à 10m j’utilise systématiquement un boîtier étanche, en effet lors des chutes la pression de l’eau peut momentanément dépassée les limites et entraînait des fuites. On trouve des témoignages sur les forums de GoPro Hero 8 ou 9 qui ont pris l’eau.

Je sécurise également mon boîtier avec un leash attaché à une fixation collée à l’arrière du boîtier, le leash étant fixé au casque ensuite. Quant au boîtier j’ai choisi de n’utiliser que de la marque GoPro même si c’est plus cher, les modèles bas de gamme ne disposent pas toujours d’une double fermeture de sécurité et sont franchement beaucoup moins costaud notamment la pièce en plastique noir qui va fermer et assurer l’étanchéité de l’ensemble. J’ai déjà perdu une GoPro avec le boîtier qui s’était ouvert suite à des vibrations, j’ai donc retenu la leçon et je préfère mettre le prix maintenant et acheter l’original.

Mini videos windsurf

Je poste régulièrement sur ma chaîne youtube des vidéos de windsurf de 3, 4 min, accessoirement je poste des mini séquences vidéos sur twitter qui captent une action particulière. Voici mes dernières mini vidéos:

Ce sont des sorties récentes en windsurf sur le spot des dunes de Sainte Marguerite à Landéda, sous le soleil le tout est filmé avec une GoPro Hero 9 et monté avec le logiciel de montage vidéo kdenlive.

Rétrospective des sorties windsurf 2020

Malgré une année marquée par la pandémie et deux confinements particulièrement frustrants d’une durée totale de 3mois cumulée, l’année a été assez positive car je compte à ce jour 54 sorties. J’en ferai probablement encore deux d’ici la fin de l’année, soit 56 sorties au total. Cela fait de 2020 une de mes meilleurs années, je n’étais pas sorti autant depuis 2003 ! Cela cache également une triste année de navigation en voilier avec quasiment aucune sortie du fait des conditions sanitaires, quoi de mieux qu’un sport individualiste comme la planche à voile pour respecter les distances.

Dans la pratique sur les 54 sorties, dont on retrouvera le détail par ici, je compte 34 en mode slalom eau plate et vent de 4bft à 5bft avec flotteur Exocet RS2 91l et voiles de 5.7 et 6.6 et 20 en mode vague et des vents de 5bft à 8bft avec flotteur JP Young Gun 70l et voiles de 3.4, 4.2 et 4.7. Voilà une vidéo résumant ces sorties :

C’est filmé avec une caméra GoPro HD4 Black et une GoPro Hero 8 qui l’a remplacée en sortie du premier confinement. La différence entre les deux modèles est phénoménale, notamment pour ce qui concerne l’algorithme de stabilisation de l’image hypersmooth, comme évoqué dans ce post. Comme d’habitude c’est monté sous linux avec le logiciel de montage vidéo Kdenlive.

45ème sortie de windsurf

Ce post est l’occasion de faire un test d’intégration d’un tweet sous wordpress, ça me permet de partager cette courte vidéo d’un jibe dans une petite vague sans perte de planning. Le tout est évidemment monté avec kdenlive et filmé avec ma GoPro Hero 8 fixée à l’envers au wishbone.

Tempête Alex

J’ai laissé passer mon tour au plus fort du passage sur le nord Finistère de la tempête Alex dès l’après midi de vendredi, les vents à 120km/h et les torrents d’eau, merci bien. En revanche le lendemain, c’était à nouveau navigable, même si le vent continuait à souffler en oscillant entre 7 et 8 bft soit quand même un bon 35-45 nœuds de nord-ouest. J’ai fait le choix de la marée haute descendante le samedi matin, quand je me suis mis à l’eau on était déjà une bonne vingtaine à profiter de conditions de navigation plutôt musclées avec des bonnes rampes à 2m dans les plus grosses séries.

C’est dans ces moments qu’on se rencontre qu’on n’a plus 25 ans. Dans de telles conditions on a droit à aucune faiblesse, le moindre relâchement peut vite vous entraîner dans une galère pas possible, ça oblige à être vigilant et au top en permanence. C’est assez épuisant et cela explique pourquoi il est préférable de s’arrêter et de souffler quasiment à chaque aller/retour. La moindre petite vague dans ces conditions de vent vous satellise à plusieurs mètres de hauteur, la réception est pas toujours heureuse, heureusement que la combinaison et le gilet d’impact amortissent une partie du choc. Au total après seulement 1h30 de sortie et à peine 55min de navigation, j’avais ma dose, ça vaut très largement 3 à 4h de slalom.

Cette fois-ci j’avais de la matière à faire une vidéo que voici :

C’est la première fois que j’ai l’occasion de monter une vidéo windsurf avec ma nouvelle GoPro Hero 8 achetée pendant le confinement, la stabilisation intégrée avec l’algorithme HyperSmooth est carrément bluffante, c’est le jour et la nuit avec mon ancienne GoPro Hero 4, en tout cas certainement moins vomitif à la visualisation.

L’après midi je suis repassé en mode promenade et photos, il y avait une bonne cinquantaine de planchistes à l’eau, dans des conditions de vague plus modestes que le matin. Le spectacle était toutefois encore là d’autant que le soleil pointait son nez, ce ballet parfaitement synchronisé de backloop en est la parfaite illustration.

Pour en revenir à la vidéo, comme d’habitude elle est montée sur kdenlive, pour la musique c’est les ramoneurs de menhirs, un groupe breton inclassable qui envoie du lourd !

Irresponsable et inconscient

J’avoue honteusement que je fais partie des irresponsables et inconscients qui sortent en planche en voile les jours de tempête. Il faut dire qu’en ce moment on est gâté, pas moins de trois tempêtes en l’espace d’une semaine, on n’avait pas vu ça depuis décembre 2013 avec une série de tempêtes qui m’avait coûté un mât, un wishbone et une voile comme on peut le voir dans les vidéos ci-dessous :

Pour en revenir aux tempêtes en cours, je suis sorti pendant les tempêtes Ciara et Dennis, j’ai loupé Inès qui est passée dans la semaine. Je ne me considère pas inconscient et irresponsable car même si les conditions sont hardcore par la force du vent et les vagues d’une bonne taille le risque est maîtrisé. En effet je choisis toujours un spot qui permet de revenir au bord en cas de casse, de perte de matériel en prenant en compte l’orientation des vagues, du vent et du courant. Depuis peu je mets également pour ce type de conditions un gilet de protection contre les impacts, ce n’est pas tant pour protéger contre les chocs mais c’est surtout qu’il apporte une aide à la flottaison même si ce n’est pas son but premier. Quand on se fait brasser dans les vagues c’est une aide précieuse pour rester à la surface et ne pas trop s’épuiser.

Dans le cas présent avec un vent tempétueux de sud, sud-ouest, je reste dans la baie de Guisseny (connu également sous le nom du spot du Fanal) en choisissant correctement l’horaire de marée, on peut avoir pied quasiment partout. Les vagues rentrent bien sans être monstrueuses et destructrices comme sur le spot des Blancs Sablons au Conquet. Vu l’orientation légèrement off du vent, elles sont belles et bien pentues, on peut arriver quand même à des tailles respectables de 1,5-2m dans les grosses séries.

Au surf pendant la tempête Dennis

Le bémol est que le vent est tellement fort est qu’il difficile de garder une voile neutre pour surfer correctement les vagues, en revanche c’est l’idéal pour envoyer des sauts stratosphériques.

Photo plutôt médiocre d’un saut lors de la tempête Ciara

Par ailleurs on est rarement seul, on partage ce moment de folie avec d’autres inconscients qui ont également un bon (voire excellent) niveau.

Bref, je puis concevoir que sortir pendant les tempêtes surprenne voire choque, mais en respectant certaines règles de base de sécurité et en ne surestimant pas ses capacités, on peut prendre sa dose d’adrénaline et de plaisir. Je n’en dirais pas autant pour le kitesurf, les vents tempétueux se caractérisent par des soudaines et violentes rafales qu’il est possible de gérer en windsurf en choquant à mort la voile mais qui sont beaucoup plus délicates à gérer en kitesurf, cela reste potentiellement bien plus dangereux.

Sorties windsurf 2019

Bon j’ai fini en beauté l’année avec un sortie planche à voile cette après midi dans la lagune des dunes de Sainte Marguerite qui se remplit à marée haute. On navigue dans guère plus d’un mètre d’eau sur un fond de sable et on se croit tout de suite dans les mers du sud, il manquait juste le soleil pour donner un aspect lagon, la Bretagne peut être franchement magnifique. J’ai quand même parcourus 61km au total et j’en ai maintenant les bras qui tombent.

Sinon cette année je compte 44 sorties au total, c’est plutôt pas trop mal d’autant que je ne peux plus naviguer le soir après le boulot et que j’ai également enchaîné les sorties en voilier le week end et pendant mes congés. Pour en revenir à mes 44 sessions, elles se décomposent en :
– 24 sorties en mode vague avec le flotteur JP Young GUN 70l (pour les voiles 5 en tribord WSix 4.7, 5 en Simmer Black Tip 4.7, 11 en Simmer Icon 4.2, 4 en Naish Session 3.4)
– 19 sorties en mode slalom en flotteur Exocet RS2 91l (pour les voiles 13 en MauiSails TR6 6.6, 1 en Duotone S-Type SL 6.0, 5 en XO Sails Shark 5.7)
– 1 sortie en mode foil (flotteur fanatic gecko 133, voile duotone S-type SL 6.6)

Le détail de sorties est par ici.

La nouveauté cette année est que j’ai testé le foil et je n’ai pas vraiment aimé même si j’ai réussi à planer sans trop de difficulté, c’est beaucoup trop de concentration pour maîtriser le vol du flotteur et du coup pas trop de plaisir ! J’ai également remplacé mon antique voile tribord WSix 4.7 contre une Simmer Black Tip 4.7, du coup je me retrouve avec un mât de 4,0m en SDM sur les bras, ça réduit le quiver. Sinon j’ai claqué un 33,7 nœuds en vitesse de pointe en mode slalom, mon record. 33,7 nœuds c’est juste 62km/h mais quand on est au raz de l’eau c’est hyper impressionnant, il faut s’appliquer à maîtriser le flotteur qui part dans tous les sens et la culbute n’est jamais très loin, et à cette vitesse ça peut faire mal. A part ça pas de progrès notable, je reste dans ma zone de confort et ma foi j’y suis plutôt bien et je continue à prendre du plaisir.

Quelques photos, en mode vague dans les vagues de Tréompan

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en mode slalom à Saint Pabu

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Et une vidéo qui résume cette année

Prévisions et observations vagues et vent pour la bretagne

Puisque c’est de circonstance avec les vacances d’été, voici une synthèse des sites que j’utilise habituellement pour anticiper et observer les conditions des spots du Finistère nord pour le vent et les vagues. A vrai dire, je m’en sers toute l’année avec quasiment aucune pause si ce n’est souvent paradoxalement l’été faute de vent et de vagues.

Le premier site qui gagne à être connu est data.shom.fr. C’est le portail du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) destiné à tous les usagers de la mer, professionnels comme particuliers qui permet d’accéder aux données géolocalisées du SHOM, à savoir les données bathymétriques, de cartographie, de marée, de courants de marée, des prévisions océanographiques et d’hydrographie générale. C’est assurément le portail de référence pour les prévisions pour ce qui concerne les vagues et notamment au plus proche des côtes, oublier les allosurf et autres surf-report qui sont bien souvent beaucoup trop optimistes. Ça fait maintenant quelques années que je l’utilise et j’ai pu vérifier la fiabilité de ses données et a contrario l’imprécision des autres sites. En revanche, la richesse des données engendre une relative complexité et c’est pas forcément facile de s’y retrouver.

En lançant sur le site on se retrouve avec un simple trait de côte en zoomant sur la Bretagne.

On rajoute ensuite des couches de données à partir du catalogue du SHOM, ici on rajoute les prévisions de hauteur de vague.

on peut ainsi cumuler plusieurs couches, ici les vagues, le vent et la température de l’eau, toujours utile. Pour que ça reste visible, on les affiche alternativement en (dé)cliquant sur l’œil. Pour la palette d’unité on l’affiche ou on la cache en cliquant sur l’icône de palette de couleur.

Maintenant en cliquant sur l’icône de gauche Prévisions, vous pouvez cliquer sur le spot qui vous intéresse avec la souris.

Ça va donner un océanogramme sur 4 jours avec les informations de pression, de vent, de vague et tout en bas de la page (non visible ci-dessous) les modèles météorologiques et hydrographiques qui ont été utilisés.

Je clique habituellement sur le jour courant pour connaître la hauteur des vagues qui est redoutablement fiable.

Pour le vent, je me fie aux bulletins météo marine édités par Météo France, la référence institutionnelle en France dans le domaine. Là encore, je ne vais pas voir les autres sites comme météoconsult qui utilise les données de Météo France. Toutefois, je m’autorise une petite entorse en consultant également windguru qui n’utilise pas forcément les mêmes modèles météo et ça permet de croiser les informations avec les données de Météo France pour confirmer des prévisions. Pour windguru, il faut en revanche oublier les prévisions des vagues qui sont particulièrement fantaisistes.

Sinon quelques sites en vrac, infoclimat qui donne les observations de vent toutes les heures à des points déterminés, diabox qui donne les observations en temps réel, et le site qui monte igetwind.

A noter pour les utilisateurs de facebook le groupe ride and crepe. qui regroupe des windsurfeurs et kiteurs locaux qui est une autre source d’informations sur les conditions temps réel des spots. Ces sites m’ont permis d’économiser un nombre appréciable de litres de carburant en m’évitant de me déplacer pour rien.