Archives de catégorie : Randonnée

Randonnée en VTT, canoë kayak ou tout simplement à pied

La randonnée de la Chapelle à Cilaos, île de la Réunion

Je viens de mettre en ligne une vidéo de la randonnée du site de la Chapelle dans le cirque de Cilaos sur l’île de la Réunion qu’on a faite en août dernier.

Ce n’est pas vraiment une randonnée très difficile contrairement à son classement sur le site randopitons.re. C’est une randonnée plutôt courte avec un dénivelé qui n’a rien d’extraordinaire pour la Réunion, elle se distingue surtout par le but de la randonnée avec la Chapelle qui est un canyon très étroit creusée dans la roche au fil du temps par la rivière de Bras Rouge. Mais tout d’abord il y a une belle balade avec des vues magnifiques sur le cirque de Cilaos.

Created with GIMP par Olivier Hoarau https://www.funix.org
Continuer la lecture de La randonnée de la Chapelle à Cilaos, île de la Réunion

Balade en vélo en Camargue

J’ai clos l’année 2022 par un tour en vélo en Camargue, un peu plus de 53km au total avec un aller retour matinal au départ de Sainte Marie de la mer vers le phare de la Gacholle en longeant la mer, puis l’après midi un autre aller retour le long de la piste au nord ouest en bordure de l’étang de Vaccarès.

Côté trace GPS cela donne quelque chose comme cela.

Le temps était mi figue mi raisin, pas l’idéal pour les photos, mais au moins on a évité la pluie. Malgré cela, j’ai réussi quelques photos plutôt sympas, dont voici une petite sélection.

Randonnée de la rhune dans le pays basque

Après le retour de la randonnée de l’Artzamendi voilà celui de la montée de la Rhune, toujours dans le pays basque. La Rhune est une montagne d’un peu plus de 900m qui surplombe la côte basque, à son sommet on a une magnifique vue panoramique de Hendaye à Biarritz en passant par Saint Jean de Luz. Autre particularité de la Rhune, la ligne de frontière passe au sommet et on se retrouve en Espagne quand on va boire un coup ou manger aux restaurants qui s’y trouvent. La particularité néanmoins la plus notable est le petit train à crémaillère qui fait la notoriété du site et qui évite aux moins courageux l’ascension à pied.

Le petit train à crémaillère à son terminus au sommet de la Rhune

C’est une randonnée très populaire, comprendre il y a beaucoup de monde sur les pistes et d’un niveau très hétéroclite, mais la piste est assez large pour qu’on ne se gène pas trop, il faut néanmoins faire avec ceux qui descendent quand vous montez (et vice-versa). Elle n’est pas spécialement difficile pour des randonneurs aguerris, les derniers kilomètres sont certainement les plus ardus avec une forte pente et un sol très irrégulier avec pas mal de caillasse.

L’ascension finale de la Rhune
Continuer la lecture de Randonnée de la rhune dans le pays basque

Randonnée de l’artzamendi dans le pays basque

Voilà une description d’une randonnée réalisée récemment dans l’arrière pays basque dans les contreforts des Pyrénées. Il s’agit de l’ascension du mont Artzamendi qui culmine à 924m en passant par trois cols, celui de l’Ane, du Mehatxe et celui d’Arzatey. On franchit à cette occasion la frontière espagnole au niveau des bornes numérotées 82 et 83. Cette randonnée se caractérise par des paysages vraiment splendides et par la richesse de la faune qu’on peut observer relativement facilement.

Mère et fille sur le sentier de l’Artzamendi

On a parfois l’impression de se retrouver dans une steppe mongol comme on peut le voir sur la photo ci-dessous avec les petits chevaux basques prénommés pottok qui errent en totale liberté.

Pottok sur le sentier de l’Artzamendi

Ces chevaux ne sont pas du tout farouches et se laissent volontiers approcher.

Face à face avec avec les pottoks (chevaux basques)

Outre les chevaux, on peut observer une foultitude vautours fauves qui planent plus ou moins haut.

Vautour fauve
Continuer la lecture de Randonnée de l’artzamendi dans le pays basque

Retour sur l’utilisation du garmin forerunner 735XT

Après quelques semaines d’utilisation en mode variée randonnée, windsurf, course à pied et vélo je peux délivrer un retour d’expérience sur l’utilisation de la montre GPS Garmin Forerunner 735XT. Dans ce post j’aurais tendance à la comparer à mon ancienne montre Garmin Forerunner 310XT qui tient lieu de référence de comparaison.

Garmin Forerunner 735XT avec affichage personnalisé

Je ne reviendrai pas sur les possibilités de personnalisation via l’environnement de développement avec le SDK Connect IQ décrit dans ce post qui me permet de faire l’affichage ci-dessus.

Tout d’abord en commençant par l’aspect, c’est une montre qui ne respire franchement pas la solidité contrairement à la 310XT c’est un peu dommage alors qu’elle est dédiée à des activités outdoor. J’aurais souhaité le même type de protection ou au moins équivalent au Casio G-Shock, du coup j’ai tendance à la protéger des coups inopinés et je ne la mets pas forcément au poignet pour la préserver, c’est quand même un comble !

Autre gros bémol, en mode randonnée c’est une catastrophe, j’ai essayé toutes les configurations possibles, activité randonnée, auto pause ou non, enregistrement intelligent ou non, j’obtiens systématiquement un enregistrement totalement erratique et chaotique et au final inexploitable. C’est d’autant plus décevant que la 310XT se comportait très bien en randonnée. Il semblerait qu’elle donne des bons résultats dès lors qu’on dépasse une certaine vitesse. Et donc en vélo ou en windsurf elle donne entièrement satisfaction.

Garmin Forerunner 735XT au poignet

Sinon point positif on peut aisément se passer de l’application Garmin Connect et c’est pas plus mal quand on voit le piratage que Garmin a subi et qui a mis le service à plat pendant plusieurs jours ! En fait il suffit de le connecter en USB et on peut retrouver les enregistrements au format FIT dans le répertoire ACTIVITY, fichiers qu’on peut ouvrir ensuite avec n’importe quel logiciel d’exploitation de données de montre GPS comme Turtle Sport ou une application en ligne comme GPS Vizualiser qui permet d’obtenir ce genre de trace (en windsurf).

Trace GPS d’une navigation en windsurf

Du coup j’en ai profité pour mettre à jour ma page sur le pilotage de montres Garmin sous linux.

Randonnée de 3 jours à MAFATE sur l’île de la Réunion

Lors de mon dernier séjour à l’île de la Réunion en août dernier nous avons fait une randonnée de trois jours à l’intérieur du cirque de Mafate. C’était une boucle au départ du col des Bœufs qu’on atteint via le cirque de Salazie, on a laissé notre voiture au parking gardé et trois jours après on est revenu au même endroit. La première partie de la randonnée consiste à rejoindre Grand Place en passant par le sentier Scout. Le deuxième jour on a rejoint la Nouvelle en passant par Roche Plate. Puis le dernier jour on est remonté vers le col des Bœufs en passant par la passerelle Ethève en direction de l’îlet de Marla.

Cette randonnée s’est déroulée du 8 au 10 août 2019, donc à la saison « froide » et sèche. Dans la pratique le matin il fait effectivement assez frais (moins de 10°), rappelons que nous sommes en montagne à une altitude qui varie entre 1500 et 1000m d’altitude. En revanche on a eu un beau soleil et les températures montent assez vite (comme elles peuvent baisser brutalement en cas d’arrivée du brouillard…).

Elle représente un parcours de 38,2km au total, parcourus en en 20h24 (pauses comprises, hors temps d’arrêt dans les gites). Elle s’adresse à des randonneurs assez aguerris, le dénivelé cumulé qu’il soit positif ou négatif est assez prodigieux, certains passages sont particulièrement impressionnants et longent des précipices sans fond. La chaleur et l’absence d’ombre sur certaines portions du parcours nous a également mis à rude épreuve.

Voilà une vidéo qui résume la première partie de la randonnée, du col des Bœufs à Grand Place en passant par le sentier Scout.

Et pour aller plus loin une page qui décrit les détails de la randonnée. La deuxième journée se résume dans cette vidéo, il s’agissait de relier la Nouvelle au départ de Grand Place par Roche Plate.

Là aussi une page donnera tous les détails sur cette portion de randonnée qui était de loin la plus difficile. La dernière partie de portion, la plus facile, est visible dans cette dernière vidéo. C’est donc le trajet de la Nouvelle au col des Bœufs en passant par la passerelle Ethève.

On trouvera ici une page donnant les informations sur ce tronçon de randonnée.

A noter que toutes ces vidéos ont été montées en utilisant OpenShot Video Editor.

Randonnée Bras Rouge et OpenShot Video Editor

Je viens de terminer mon dernier montage avec la dernière version du logiciel de montage vidéo opensource OpenShot Video Editor. Pour la vidéo en elle même il s’agit d’une randonnée dans le cirque de Cilaos à la Réunion qui sort des sentiers battus (et des sentiers balisés, entretenus et référencés) dont l’objectif est un bassin avec un toboggan naturel qui vous invite à la baignade au bord d’une falaise dans un décor fabuleux.

Pour la randonnée je vous invite à en découvrir tous les détails dans cette page.

Pour en revenir au montage lui même, jusqu’à présent j’étais un fervent utilisateur de Kdenlive. Cependant en mettant à jour le tutoriel de la dernière version 2.5.1 d’OpenShot Video Editor que je venais d’installer, je me rends compte que d’énormes progrès ont été réalisés depuis les version 1.4.X et que ça valait le coup que je tente un montage pour pouvoir mieux le comparer à Kdenlive. Vous trouverez ci-après quelques points de comparaison entre les deux logiciels.

Continuer la lecture de Randonnée Bras Rouge et OpenShot Video Editor

Randonnée de Takamaka à l’île de la Réunion

La randonnée de Takamaka sur l’île de la Réunion se situe dans le coin de l’île où la pluviométrie est la plus intense. Elle se caractérise par une descente vertigineuse le long d’une paroi abrupte au moyen d’une vingtaine d’échelles au milieu d’une végétation luxuriante dans une atmosphère forcément plutôt humide même en saison sèche. On se prend 700 m de dénivelé pour atteindre le lit de la rivière des marsouins qui est au pied du barrage hydroélectrique de Takamaka, donc autant dire que c’est non conseillé et plutôt dangereux et qu’il ne faut pas s’attarder dans le lit de la rivière. D’ailleurs une partie du parcours est non balisé et non entretenu, il faut vraiment se frayer un passage au travers de la végétation pour progresser. C’est une randonnée qui est plutôt technique et assez difficile qui s’adresse à des randonneurs aguerris et qu’il vaut mieux faire par temps sec.

La vidéo ci-dessous résume bien l’ensemble de la randonnée qui a été faite en juillet 2019 en pleine saison sèche et « froide ».

La première partie du parcours emprunte la piste forestière de Takamaka qui trace au milieu de la forêt primaire de Bébour.

Ensuite on descend le long du rempart abrupt en empruntant les échelles, la végétation est assez luxuriante on ne voit pas le vide alentour et ça évite d’avoir le vertige !

Après moult échelles et quelques passages plus ou moins délicats on accède à la rivière des marsouins. Ce jour là on a commençait sous le soleil et on a terminé dans le lit de la rivière sous la bruine avec une température en chute libre. Nos envies de baignade se sont vite envolées.

Vous trouverez par ici plus de détails sur la randonnée, à noter également la page sur cette randonnée sur l’excellent site randopitons.re où vous trouverez une compilation des meilleures randonnées et balades sur l‘île de la Réunion pour les randonneurs expérimentés comme pour les randonneurs débutants.

Randonnée le long de la rivière des roches à la Réunion

Je complète ma page sur les randonnées à la Réunion avec une randonnée le long de la rivière des roches. A vrai dire, c’est plus une balade qu’une randonnée, elle n’est franchement pas longue (moins de 5km !), guère sportive, mais tout son intérêt est de découvrir la rivière et son lit sculpté par la roche volcanique avec ses bassins propices à la baignade, ses cascades et des magnifiques orgues basaltiques. Ce n’est pas pour rien si la rivière est un haut lieu du canyoning à la Réunion.

Il existe un chemin de randonnée qui longe et surplombe la rivière au travers d’une végétation luxuriante.

Il est possible de se baigner dans plusieurs bassins, le bassin la paix, un autre grand bassin et le bassin la mer, ce dernier est certainement le plus beau et le moins accessible.

Voilà une vidéo qui résume tout cela

Randonnées et applications compatibles cartes ign

Grand amateur de randonnée l’été, pendant longtemps je me suis contenté de cartes papiers, par la suite une montre GPS me permettait d’analyser ma trace en temps différé avec des logiciels dédiés comme ceux présentés dans cette page. Il m’a paru utile d’aller plus loin et de pouvoir visualiser en temps réel ma trace sur un fond de carte IGN et tant qu’à faire de pouvoir suivre une trace téléchargée préalablement sur mon mobile android, trace qu’on aura récupéré sur un des nombreux sites dédiés à la randonnée. Il existe un certain nombre d’applications dédiées à la randonnée, certaines libres mais en revanche des applications officiellement compatibles aux cartes IGN, il y en a que 3 comme indiqué par cette page d’IGNrando, aucune n’est libre. Par dépit ou défaut, j’ai choisi iPhiGénie sur la base de sa réputation et de ses fonctionnalités. En parallèle, j’ai souscrit un abonnement à IGNrando pour la modique somme de 20,98€ annuelle qui me permet l’accès au catalogue complet, le prix est donc très abordable et bien inférieur à celui de l’achat de cartes spécifiques.

Pour les fonctionnalités d’iPhiGénie on pourra se référer au manuel (qui est un brin désordonné). On retrouve les fonctionnalités classiques comme l’import de traces GPS, l’affichage sur un fond de carte puis suivi de la trace téléchargée et enregistrement de la trace réalisée avec des outils de distance et de vitesse et d’export. J’ai placé le mobile dans un sachet transparent étanche qui pendouille autour du cou, à portée de main pour le consulter régulièrement et vérifier si je suis bien sur le bon chemin. Ci-dessous en vert la trace à suivre, en rouge la trace réalisée.

Un point important est que iPhiGénie gère le mode offline, ce qui est particulièrement utile quand on se trouve dans un coin perdu. Pour ce faire il faudra veiller en mode online à visualiser la zone de randonnée à différentes échelles, cela aura pour effet de télécharger les cartes qui resteront en cache, sinon vous allez vous retrouver avec un beau « NO NETWORK ». En revanche, iPhiGénie ne filtre pas les points aberrants et les sauts brutaux de plusieurs centaines de mètres contrairement à une montre GPS (du moins ma montre garmin GPS forerunner 310XT). Or dans des zones accidentées, ça arrive fréquemment et ça perturbe fortement le suivi de la trace, dans ce cas il faut revenir aux bonnes vielles méthodes de suivi d’une trace papier en observant l’environnement et ses repères en faisant abstraction de la trace réalisée qui peut être fausse. En conséquence la trace exportée peut comporter des points aberrants qu’il faudra manuellement supprimer pour pouvoir l’exploiter.

Sous le compte IGNrando on peut visualiser et partager ses traces avec la problématique des points aberrants.

Il se trouve qu’IGNrando a sorti sa propre appli entre temps qui porte le nom d’IGNrando’. J’avoue que je n’ai encore pris le temps de la tester.